martes, 3 de junio de 2014

AGENDA CULTURAL ARGENTINA

El viernes 6 de junio a las 20 horas la escritora
argentina Ana Fernández presentará su novela
“Blanca Luz en sombras” en Pianofabriek (Rue
du Fortstraat 35, 1060 Bruselas). La presentación se
hará teatralmente con la participación de los artistas
argentinos Jorge Gentili (actor), Dulce Kugler
(escritora), Coco Kunik (músico), Rodrigo
Malmsten (artista multidisciplinario), Rodrigo
Marcó del Pont (dramaturgo), las cantantes Silvia
Ábalos (México) y Constanza Guzmán (Chile), el
guitarrista chileno César Guzmán, la escritora
chilena Verónica Poblete y el escritor y fotógrafo
mexicano Jonathan Eden. Colaborarán también la
periodista chilena Patricia Parga, la argentina Sol
Spinelli (soporte técnico) y los traductores belgas
Joel Vanbroeckhoven e Hilde Vanderschelde. La
presentación se hará en español y habrá subtítulos
en neerlandés. El 20% de la venta de los ejemplares
de la novela será destinado a la compra de material
didáctico para una escuela pública de Valparaíso,
Chile. Entrada gratuita. Para mayor información,
llamar al número de teléfono 0473 75 52 80.

FERIA DEL LIBRO BUENOS AIRES


MI NOVELA EN LA FERIA DEL LIBRO DE Bs. As. 2014

EDITORIAL
DUNKEN
Autores Independientes
Ayacucho 357 - C.A.B.A.
Tel: (011) 4954-7700 rot
info@dunken.com.ar
www.dunken.com.ar
     
     
  Estimados amigos, mi libro "Blanca Luz en Sombras" se exhibirá y comercializará en el STAND 823, Pabellón VERDE, de Editorial DUNKEN.  
       
 

Blanca Luz en Sombras
Fernández Ana

 

Si no podés concurrir, podés adquirir un ejemplar, haciendo click aquí




 
   
  Agradeceré la difusión.
Compartí este evento con tus contactos.
 
   

sábado, 26 de octubre de 2013

NUEVO MENÚ DE LA MARMITA

8 de septiembre 2013 Un espacio donde vivir Nuestra casa no tenía escaleras, pero las inventábamos para trepar a nuestros sueños. No vayan a imaginar que era pequeña, pues a medida que los años se le pegaban a la piel le iban creciendo brazos, primero a la derecha, luego a la izquierda y, sin embargo, sólo recuerdo los órganos vitales: el comedor, la cocina, nuestro dormitorio, el jardín, por el resto, la memoria ya ha hecho su trabajo. En ella nos encontrábamos a gusto, tenía el espacio que nuestra fantasía rozagante solicitaba, éramos cuatro hermanos y la curiosidad nos abrazaba el ánimo. No recuerdo que a alguno de nosotros, niños en aquella época, ella le haya apretado sueños, al contrario, fue su pulso alegre el que untó a diario nuestra vida. Recuerdo la resuelta gotera que los días de lluvia nos divertía, cuando en un rincón de la casa hacía un hilo conductor con los baldes y nos invitaba al juego. Las paredes transpiraban Mozart, Vivaldi, Schubert y tantos otros… La cocina olía a puchero y a murmullos domésticos. En el comedor, dos bancos enormes haciéndose frente y en el medio la única mesa, larga, bella: un mate olvidado distraídamente en uno de sus bordes, los platos, los cubiertos o los lápices y cuadernos engalanándola según las horas. Los años acumularon en ella nuestras risas, también se le pegaron ciertas lágrimas de tristezas pasajeras; les confieso que la mesa de la que les hablo tiene vida propia o en todo caso la tuvo en aquel entonces, cuando la vestíamos de anécdotas y almacenaba nuestras historias cotidianas. Durante el día, el dormitorio era un área de juegos mirando al sur, por la noche, se transformaba en una plataforma, desde donde despegábamos cada uno hacia su propia quimera, bastaba dar oídos a los cuentos que las imaginaciones fecundas liberaban, pájaros sin jaula volando al cielo. Desde la ventana de la habitación, el horizonte se extendía hacia el follaje bailarín del eucaliptus donde la hamaca colgaba inerte esperando nuestra risa, no muy lejos el aromo y sus flores amarillas, en el otro ángulo, el pino y su interminable cúspide. Más allá, el portón y un día, del otro lado, el exilio. Laura Vásquez

LA MARMITA 2013

El taller « LA MARMITA » reabre su cocina literaria a partir del mes de septiembre. Ana los invita a elaborar un nuevo menú con los ingredientes de la realidad y los condimentos de vuestra imaginación en toda libertad. Mi intención es proponerle algunas estrategias y una variedad de útiles apropiados para motivar, en usted, el escritor somnoliento que lo habita. Reserve su espacio dentro de un grupo de trabajo. Coordina: ANA FERNÁNDEZ. Está abierta la inscripción: contacto: 02 / 726 99 52 feranac@hotmail.com

jueves, 12 de abril de 2012

Comentaire sur "Interdit de Mémoire"

Critiques et avis sur Interdit de mémoire : 30 ans après la... (1)



  Livres 4.00/5

Par Perdre-son-temps, le 26 février 2011


Le présent roman offre le témoignage le plus sensible qui puisse se donner de l'expérience de l'exil. Quitter son pays, ses racines, perdre la trace de ceux que l'on aime, reconstruire sa vie… comment fait-on pour préserver son Moi quand tant de socles vitaux sont ébranlés ?

C'est aussi un roman de la mémoire, nostalgique et peuplé de fantômes.

On y croise une ambiance de secrets, à la limite du fantastique qui n'est pas sans rappeler les pages d'autres grands Argentins comme Borgès ou Cortazar.

En plus de nous livrer une certaine Argentine intime et familiale, Ana Fernandez, par quelques touches délicates, nous parle aussi d'un Bruxelles qui a déjà un peu changé depuis le temps du récit. Ce livre n'est pas un testament, c'est un cadeau contre l'oubli, écrit avec amour pour chacun de nous, quelle que soit notre histoire.

Fragment d'Interdit de Memoire

FRAGMENT DU CHAPITRE 39 D’ INTERDIT DE MEMOIRE





La gare de San Roque était une de ces petites gares de campagne perdues dans la poussière d'un horizon bleu. Une maison jaune crème décolorée par le temps, le soleil et la pluie était tout ce qui matérialisait son existence. Des chemins de terre s'estompaient au loin; une rue aujourd'hui asphaltée, l'artère principale, menait au centre du village. Quand Juan, guidé par son instinct, descendit du train, il ne vit que deux gauchos à cheval qui se perdaient dans la distance. Il se mit en marche comme poussé par une force extérieure. Il avançait. Sur sa route, il croisa quelques paysans et sentit sur lui leurs regards curieux et méfiants. Il réprima son impulsion d'engager le dialogue, il percevait entre eux et lui une barrière; sa peur de l'inconnu ou tout simplement sa folie: l'oubli. {…………………………}

Ses pas le portèrent jusqu'à la porte du magasin du village; il vit quelques chevaux attachés à un piquet, la chaleur montait de la terre desséchée. Il avait soif. Il mit la main dans sa poche de pantalon et n'y trouva qu'un peu de monnaie. Il entra, il ignorait s'il avait assez d'argent pour se payer à boire, mais d'un air décidé alla s'asseoir à une table et commanda un verre de vin. À la table contigüe, quelques paysans sirotaient leur genièvre. Il les épia de biais, avec leurs ceintures faites de pièces de monnaie argentées, leurs pantalons noirs bouffants et leurs chapeaux à larges bords. Il était lui-même observé par un vieux chien. Il lui fit un signe amical et l'animal s'approcha, c'était le premier être vivant présent qui l'abordait avec sympathie. Juan lui caressa la tête et le chien, un berger allemand, se coucha à ses pieds. Quand il eut vidé son verre il se sentit plus dispos, appela le tenancier et lui tendit sa monnaie. L'autre lui lançait un regard narquois. Juan réagit:

– Eh bien quoi ? Pourquoi me regardez-vous ainsi ? C'est tout ce qui me reste, ajouta-t-il en baissant la voix.

– Ces tunes n'ont aucune valeur, répondit l'homme. D'où est-ce que tu sors ? De taule, peut-être ? Juan ne répliqua pas, retourna caresser le chien pour se donner contenance et eut un geste d'assentiment. Ainsi qu'il le comprenait, cette monnaie retirée de la circulation était un symbole du passé oublié. Le patron, qui détestait les ennuis, lui fit signe de s'en aller et l'incident fut clos.

Il se retrouva dans la rue, délaissa la rue principale et s'engagea dans une ruelle latérale, constata qu'il n'était pas seul: le chien de la buvette l'avait suivi, ce détail lui semblait de bon augure. Il appela l'animal, le caressa à nouveau et ensemble ils reprirent la route. Après une

vingtaine de minutes de marche ils s'arrêtèrent devant une vieille demeure à moitié en ruines, il crut reconnaître l'endroit. Un portail oxydé et un pilier incliné qui portait encore les marques d'attache d'une plante grimpante l'invitèrent à entrer. Juan parcourut les ruines, il huma un parfum de fleurs qui lui paraissait familier, mais plus que cet arôme c'était un indéfinissable esprit des lieux qui s'insinuait en lui. Derrière ce qui avait été l'arrière-cour de la maison, il vit la façade d'une chapelle abandonnée. Il se dirigea jusque là, la contourna sur tout son périmètre et put lire les noms gravés sur une rangée de pierres tombales à demi enfouies. Un sentier de pierres se prolongeait jusqu'à un vieux cimetière. Il poussa jusque là mais au lieu de traverser le champ des morts il revint sur ses pas, le chien toujours à ses côtés. Des images essayaient en vain de se former dans sa tête. Revenu au portail, il découvrit une pancarte tombée sur le sol où on pouvait déchiffrer: "CONFECTION DE COURONNES, DE BOUQUETS, DE SUAIRES ET DE NAPPES MORTUAIRES". À ce moment précis, par l'entrebâillement de la porte, il aperçut l'intérieur de la pièce et eut la vision d'une femme occupée à tisser du fil blanc, la reconnut: c'était sa mère. La révélation fut brutale, l'homme se laissa tomber en appui contre le mur et se mit à sangloter, laissant se débonder l'angoisse de toutes ces années vides. Le chien s'assit à son côté les oreilles aux aguets, lui jetant de temps à autre un regard scrutateur. Puis, devinant sa tristesse, lui lécha la main. Quand il parvint à se calmer, Juan se demanda si ce souvenir était le premier qu'il retrouvait ou le dernier qu'il lui restait.

"Vamos", dit-il au chien en se redressant. Il fit quelques pas sans beaucoup s'éloigner; il ne cessait de fixer quelque chose qu'il était seul à pouvoir voir. Ces murs étaient chargés d'images, d'échos de voix anciennes dont il n'arrivait pas à percer le sens. Il spéculait: "Ces vieilles pierres seront encore là, avec les esprits qui les hantent, quand j'aurai cessé d'exister. Vivre nous rapproche peu à peu de la fin, mais moi je suis déjà mort puisque être vivant c'est avoir une identité. Comment vais-je faire pour ne pas me perdre ? Comment avancer comme un aveugle qui ne sait ni où il va, ni qui il est ?" Il était perdu dans ses méditations quand tout à coup se leva un vent d'ouragan qui couvrit le soleil de poussière. Des débris de toiture déclenchèrent en tombant un tapage insolent qui rompit le silence et le cours de ses pensées. Le pampero, le vent de la pampa se rua sur le hameau, charriant chardons, branches, papiers. Quand il fut tombé, le tonnerre éclata sur la plaine accompagné d'un bref et violent orage qui étancha la soif de la terre. Juan et le chien s'étaient réfugiés dans le vestibule, la porte entrouverte battait en cadence, il coula un regard à l'intérieur, tout était ombre et quiétude, mais il ne s'aventura pas à entrer, la peur des souvenirs le paralysait.

Le vent tout d'abord, l'averse à sa suite estompèrent pour quelques minutes les contours du cimetière et les croix solitaires et rigides, témoins muets et derniers de la vie et de la mort. Les souvenirs à peine ébauchés se dissipèrent, sa tête se vidait à l'instar des nuées éphémères qui pour l'heure se déchargeaient d'un coup sur la campagne desséchée par l'ardeur de l'été. Un coup de tonnerre retentit plus fort que les autres et comme à ce signal, la tempête s'apaisa aussi vite qu'elle avait commencé. Une puissante odeur de terre mouillée monta comme si elle concentrait la mémoire des lieux, les dernières gouttes de pluie tombèrent et sans savoir pourquoi, Juan se sentit l'âme en paix. Il héla le chien et se hâta vers la rue. Il refit avec lenteur le chemin jusqu'au village, il marchait comme un somnambule. Quand il fut devant l'épicerie, il entra dans l'intention de restituer l'animal. Le patron semblait l'attendre.

– Merci, amigo ! fit-il d'une voix dont le ton était changé. Venu du fond du local, un vieux s'approchait qui dévisageait Juan avec émotion.

– J'm'en doutais, t'es ben l'fils de Marcial Flores ! s'exclama-t-il. Juan le regardait sans démentir.

– J'te connais d'puis qu't'étais comme çà, ajouta le vieillard en abaissant une paume tremblotante. Ton papa était mon pote – et, se tournant vers le tenancier: deux genièvres ! Assois-toi, muchacho; il désignait une chaise près d'une table de bois noir. Juan honora l'invitation. Les minutes s'écoulèrent, puis l'ancêtre reprit:

– Comment qu't'as vécu pendant tout c'temps-là ? Où c'est qu't'étais? Nous on était tout éberlués qu'tu sois point v'nu pou' l'enterrement de ta sainte mère…

Dépassé par les événements, Juan se mit à parler comme pour lui-même; un discours fragmentaire et incohérent. Le vieux lui tapota l'épaule:

– Là, là, à c't'heure calme-toi mon p'tit, pou' causer y a tout l'temps, bois ton genièvre et allons à la maison, la patronne va nous faire à manger, tu pourras passer la nuit, demain on va parler.

La dernière gorgée avalée, le vieil homme se leva et Juan lui emboita le pas en silence; au dehors, le ciel s'était paré d'étoiles et la Croix du Sud brillait intensément.

Poemas de Ana, leídos en la soirée 11.6.10

Ana Fernandez - Adioses


Entre un si y un no

zarpan los barcos.


Ana Fernandez – Adieux

Entre un oui et un non

appareillent les bateaux


Ana Fernandez – Vaarwel

Tussen een ja en een nee

lichten de boten het anker


Ana Fernandez – Estados de alma

La melancolía es la distancia

entre un si y un no

la separación su medida.

La enfermedad

la confesión del cuerpo.


 Ana Fernandez – États d'âme

La mélancolie est la distance

entre un oui et un non

la séparation sa mesure.

La maladie

la confession du corps.


Ana Fernandez – Zielenroerselen


De weemoed is de afstand

tussen een ja en een nee

de breuk is zijn maatstaf.

De ziekte

de biecht van het lichaam.


Ana Fernandez – Puntos de vista

El tiempo

es la distancia

entre el afecto y el amor.

El humor

la ternura del miedo.


Ana Fernandez – Points de vue

Le temps

est la distance

entre l'affection et l'amour.

L'humour

la tendresse de la peur.



Ana Fernandez – Standpunten

De tijd

is de afstand

tussen de genegenheid en de liefde.

De humor

is de tederheid van de angst.



Soirée "Fleur de Faille" 11.6.10



Fleur de faille / Flor de falla / De Steenbreek in bloei


nueva asociación (ver documento adjunto) resultado de la larga y rica experiencia

de "La Casa de la higuera / La Maison du figuier",

los invita a su primera tarde poética-musical & C°. Este acta de nacimiento, que será

al mismo tiempo la fiesta de cumpleaños de nuestra amiga Dulce Kugler, tendrá lugar

el viernes 11 junio 2010 a partir de 19h

en el excelente café-restaurant l'Imagin'Air, 6 place Fernand Cocq en Ixelles*

ENTRADA GRATIS

Abierto desde el comienzo de la tarde. Restauración posible.

19h: recepción de los participantes, y la fiesta ! 20h: comienzo del programa.

Entrarán en la composición del ramillete:


A Presentación de Fleur de faille y poema liminar, por Pierre Ergo


A Una literatura sud-americana en neerlandés ? Ja, zeker. Por ejemplo la de Tip Marugg, poeta y novelista de Curaçao ( pronunciar “ Còrsu”), una de las Islas bajo el Viento en las Antillas neerlandesas. El encuentro de una lengua germánica con un estilo barroco criollo, y otras pequeñas sorpresas. Presentación y lecturas (NL/FR) por Joël Vanbroeckhoven.

A Lectura (poemas, FR) por Catherine Pozzi

que expondrá también sus dibujos

A Música: humores saxifragas (rompe-rocas)

por Eddy Loozen (piano) y Coco Kunik (clarinete)

A Lectura: Dulce Kugler (prosas, ES)

A Un cuarto de hora de bar, y la fiesta !

A Lecturas: Jonathan Eden (poema, FR)

A Ana Fernández (poemas y fragmento de su novela, ES/FR)

A Serge Noël (poemas, FR)

A Música todavía, y la fiesta:torta de cumpleaños !